Mutualisation sur les risques majeurs

Un travail de recherche sur les risques majeurs en Haïti à été réalisé par une classe française de 4ème dans le but de transmettre les résultats à une classe partenaire haïtienne, peu informée sur les risques majeurs susceptibles de frapper son île.

Partenaires et moyens

Technique(s) :

  • Ordinateurs et connexion Interne
  • Fourni dans le cadre d’etwinning : espace informatique sécurisé twinspace dans le cadre du programme.

Humain(s) :

  1. Florence de VAUMAS, enseignante de Sciences Physiques de l’institut Sainte Rose de Lima à Haïti.
  2. Sandrine ESQUIROL-PAQUEROT, enseignante de SVT, collège Christiane Perceret Semur en Auxois.
  3. Thierry PAQUEROT, enseignant de Sciences Physiques au collège Henri Berger de Fontaine Française.

Financier(s) :

Projet etwinning : programme intégré de la commission européenne « Education et formation tout au long de la vie » (lifelong learning programme) : coopération pédagogique en Europe via l’utilisation des Technologies de l’Information et de la communication (TIC). 

En bref

objectif(s) :

  • Permettre aux élèves de comprendre la notion de risques majeurs.
  • Aider les élèves à reconnaître les bruits associés aux risques majeurs afin de leur apprendre à les identifier en leur faisant prendre conscience que savoir être à l’écoute de son environnement est fondamental pour le percevoir au mieux.  Ceci leur permettra également, en cas de danger, de donner l’alerte et donc de sauver des vies.
  • Trouver et comprendre les informations nécessaires à l’identification des Risques Majeurs auxquels les élèves sont exposés.
  • Connaître les moyens mis en œuvre pour en limiter les impacts.
  • Utiliser l’outil informatique (traitement de texte, diaporama, navigateur web, cahier virtuel, moteur de recherches…).
  • Partager des connaissances entre plusieurs établissements et permettre aux élèves d’échanger sur la notion de risques.

Cible : élèves niveau collège – (26 élèves de 4ème ici)

Echéancier :

Projet réalisé au cours de l'année scolaire, au niveau du temps horaire cela représente environ 30 minutes/semaine.

Description de l'action

Notre projet est parti d’un constat, bien que Haïti soit un pays touché par de nombreux risques majeurs, aucun travail de prévention n’est en place dans l’école Sainte Rose de Lima de Port au Prince.

  • Le premier travail des élèves des établissements français fut de rechercher des articles de journaux qui parlaient de risques majeurs que ce soit à l’étranger ou en France.
  • Ensuite, à partir d’un article d’un journal local d’Haïti, « Le Matin » du 25/09/08, écrit par Phoenix Delacroix, fourni par notre établissement partenaire en Haïti, les élèves ont pu comprendre le scénario qui finira, tôt ou tard, par arriver en Haïti, et donc, la nécessité pour les habitants de la capitale haïtienne de s’y préparer. Au travers de cet article, mais également de divers documents, ils ont pu déterminer quels étaient les principaux risques naturels qui sont susceptibles de toucher ce pays comme les ouragans, les cyclones, les tempêtes, les séismes, les tsunamis et les inondations. Suite à ce travail, un premier mèl a été envoyé afin de faire part du résultat des recherches concernant les différents risques en Haïti.
  • Puis, ils ont été amenés à réaliser un dossier de recherches par le biais d’Internet et du CDI. Pour ce faire, ils se sont répartis en groupes et ils ont eu 9 grands thèmes à traiter parmi lesquels : les Inondations, les Transports de Matières Dangereuses, les Mouvements de Terrain, le Barrage, les Tempêtes, les Séismes, les Volcans, les Cyclones, les Feux de forêt.

Le but de ce travail était de donner une définition du risque choisi, mais également d’indiquer les moyens de prévention, les consignes à la population et surtout trouver un exemple précis et le détailler.

  • Parallèlement à cela, ils ont fait un travail sur les bruits à l’aide d’un cahier virtuel et ils se sont rendus compte que les bruits font partie intégrante de notre vie quotidienne. Ils sont présents partout autour de nous. Si certains nous sont familiers comme celui d’une cuillère qui tourne dans un bol ou encore celui d’une voiture qui démarre, d’autres au contraire le sont beaucoup moins. C’est le cas notamment du grondement d’un tremblement de terre ou celui du souffle d’un ouragan. Or, ces derniers sont importants à connaître dans le cas d’une action de prévention, dans la mesure où, leur reconnaissance peut permettre de donner l’alerte, et donc, de sauver des vies. Le cahier virtuel a été envoyé à la classe partenaire en Haïti afin que l’enseignante située là-bas puisse commencer des séances de sensibilisation sur les risques majeurs.
  • Les élèves ont ensuite réalisé une étude de documents sur les tsunamis et complété une fiche de vocabulaire sur les risques (traduction en anglais).
  • A partir des dossiers et des informations qu’ils ont trouvées sur le site www.prim.net, ils ont pu :
  1. Connaître les différents risques qui touchaient la commune de Semur-en-Auxois à savoir : TMD, rupture de barrage, Inondations.
  2. Faire un bilan des connaissances acquises.

Durant toute la période de recherche les élèves des différents établissements ont communiqué entre eux par le biais de messages envoyés par les différents enseignants. Ceci a permis d’établir un petit dossier qui a permis à l’enseignante située en Haïti de commencer à effectuer des séances de sensibilisation au risque sismique.

De là, plusieurs questions ont vu le jour :

  • Qui intervient pour assurer la sécurité en cas de risques majeurs dans la commune ?
  • Y a-t-il différentes catégories dans les risques majeurs ?
  • Comment classer les risques majeurs ?
  • Comment faire pour éviter un risque majeur ?
  • Quelle attitude adopter face à un risque majeur ?
  • Que peut-on faire à notre niveau pour aider les gens à mieux comprendre ?
  • Dans l’établissement y a-t-il quelque chose de prévu ?

 

Recommandations

Les élèves ont apprécié ce travail de coopération qui leur a permis de découvrir la notion de risques majeurs mais également d’échanger avec d’autres élèves sur cette notion.