Journées « REPLIK »

« Es zot paré ? Avan la té tranblé »

Partenaires et moyens

Technique(s) :

  • Conférences, forum, media, supports d’information

Les partenaires, outre le groupe REPLIK, on été en 2011 :

  • Mairie de Fort de France,
  • Les magasins « Monsieur Bricolage,
  • Le foyer de l’Espérance (foyer d’insertion de jeunes en difficulté),
  • Télévision Martinique 1ere e,
  • Radio RCI,
  • Journal France Antilles.

La semaine est organisée et animée par une personne de la DEAL, et un prestataire occasionnel avec le soutien de la cellule communication. Pour les 2 jours de forum à la mairie de Fort de France, une dizaine de personne.

Humain(s) :

  • Le groupe REPLIK (DEAL, Mairies des communes, BRGM, IPGP, Préfecture SIDPC, Association des maires, Académie de Martinique, ARS, CROAM, Observatoire volcanologique et sismologique de la Martinique, CGSTE, SIDS972, ADIL Martinique, EMZA, FAA, Conseil Régional + prestataires extérieurs),
  • 1 DEAL
  • 1 prestataire extérieur

Financier(s) :

Budget total : 45 000 €  - BOP 181 14 000 € + Fonds Barnier 31 000 €

En bref

objectif(s) :

Former, informer et connaître le risque sismique

Cible(s) : grand public et professionnels

Echéancier :

Environ 3 mois de préparation :

  • Organisation forum Fort de France (1 mois)
  • Organisation sensibilisation magasin de bricolage (15 jours)
  • Exercice d’évacuation foyer de l’Espérance (15 jours)
  • Relations média : 1 mois
  • Semaine REPLIK : 7 jours consécutifs (du lundi au dimanche inclus)

Description de l'action

En 2005, le Plan national de prévention du risque sismique est élaboré pour :

  • Former, informer et connaître le risque sismique
  • Améliorer la prise en compte du risque sismique dans la construction
  • Coopérer et communiquer entre acteurs
  • Contribuer à la prévention du risque tsunami

Le département de la Martinique, classé zone 5, est un département de la zone caraïbe ou l'aléa sismique est le plus fort. 

En 2007, une déclinaison locale à travers le « Plan séisme Antilles » comprend un volet « information », les actions relatives à ce dernier sont nommées « actions immatérielles ». Ces actions sont suivies dans leur mise en œuvre par le groupe REPLIK (voir rubrique partenaires et moyens), lequel s’appuie sur un réseau croissant de partenaires. Il organise l’information tout au long de l’année à destination des résidents et des touristes à l’aide de différentes opérations et outils de communications (affiches, magnets, brochures, tapis de souris, sifflets…etc.)

Cette information est aussi destinée aux entreprises, associations, collectivités locales lors de conférences d’environ 2 heures et présentant les consignes de sécurité adaptées aux différents interlocuteurs.

L’information du grand public s’appuie sur :

  • Des dessins animés et téléréalités à la TV
  • Des spots pour le cinéma, la TV, la radio
  • Le réseau Actions Réplik
  • Le site internet Réplik972 (www.replik.fr ) : actualité locale, téléchargement de documents.
  • La pièce de théâtre « TRANBLAD » par la troupe Kant é Kant

Les actions de sensibilisation se déroule dans des lieux à fort passage et en fonction d’un enjeu ciblé (bâti par exemple) : structure commerciale, ERP en zone urbaine : théâtre, cinéma, établissement scolaire.

Description de la méthodologie

Les actions immatérielles sont validées par le groupe « Com réplik » comportant des représentants d’administration régionales ou départementales et des associations.

Les actions sont ciblées pour permettre une information au plus grand nombre de personnes. Une campagne publicitaire dans les journaux, la radio et la télévision, et cette année par campagne affichage des bus de Fort de France, permettent d’informer le public de la tenue de ces évènements.

Recommandations

Les actions « REPLIK » sont menées en semaine et le week-end en prenant en compte la disponibilité propre à chaque type de public. La population est consciente du risque, mais n’est pas forcément préparée à une catastrophe majeure.

Le bâti ancien et privé, non subventionné pour des travaux de mise aux normes, reste une grande problématique. Les conseils et consignes sont de même type pour toutes les Antilles. Ils doivent être permanents et sont souvent relayés par les associations partenaires.