Concours scolaire sur le thème « Inondation et prévention dans les Pyrénées orientales »

Un concours scolaire a été lancé sur le thème des inondations et de leur prévention dans les Pyrénées Orientales. Une dizaine de classes primaires, collèges et lycées a travaillé sur le sujet durant toute l’année scolaire

Partenaires et moyens

Technique(s) :

Partenariat avec la préfecture (SIDPC), l’Education Nationale (délégué départemental aux risques majeurs), l’Inspection Académique des PO, le Palais de Congrès de Perpignan, l’IFFO-RME, la DREAL Languedoc-Roussillon et le Ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement (MELT)

Organisation : DDTM et SIDPC

Aspect matériel (commandes, paiement factures…) : DDTM

Financement : Ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement (MELT) via DREAL

Travaux (panneaux d’expo, maquettes (montrer l’importance de la végétation lors d’inondation), livre numérique, dossiers, power-point… (Voir éventuellement le CD des travaux qui vous a été transmis)) : Education nationale 

Humain(s) :

DDTM : 1 personne

SIDPC : 1 personne

Financier(s) :

Ministère de l’Ecologie via la DREAL Languedoc-Roussillon

Action financée à 100 % par des budgets Etat : 16 000 €

En bref

objectif(s) :

Renforcement de la culture du risque inondation dans un département très exposés aux crues de type méditerranéen : il s’agit d’un enjeu majeur de sécurité publique.

Cible(s) :

  • Public scolaire – une dizaine de classes (environ 250 élèves) a travaillé à ce projet
  • Communauté scolaire : chefs d’établissement, Enseignants, élèves, parents d’élèves

Echéancier :

Le projet s’est étalé sur 8 mois pendant l’année scolaire 2010-2011

  • Idée de lancée au printemps 2010
  • Budgétisation programmée en été 2010
  • Journée dédiée à la présentation : 14 avril 2011

Description de l'action

L’année 2010 correspondait à la commémoration de la crue de 1940 (crue de référence dans les PO). En parallèle, les stratégies du Var et de la tempête Xynthia soulignaient la déficience de la culture du risque.

L’idée du concours est donc née d’un groupe de travail informel constitué de la Préfecture (SIDPC), de la DDTM (prévention des risques) et de l’Education Nationale (Délégué RM).

Un concours scolaire a été lancé sur le thème des inondations et de leur prévention (rentrée scolaire 2010-2011).  Une dizaine de classes primaires, collèges (dont une classe mixte CM2/6ème) et lycées (plaine et montagne), représentant environ 250 élèves, a travaillé sur le sujet durant l’année scolaire. Leurs productions ont été présentés le 14 avril 2011 devant un jury (professionnels, parents d’élèves, camarades) au Palais des congrès de Perpignan. Elles ont ensuite été exposées dans un hall d’exposition durant une semaine.

Des prix ont été remis aux classes lauréates (ordinateur portable ou vidéo projecteur et appareils photos). Chaque participant est reparti avec un souvenir de la journée et de l’action (diplôme, sacoche en jute brodée contenant un dépliant sur la prévention des risques, une clé USB en bambou, des livres et CD offerts par l’IFFO-RME et le Ministère…). La journée du 14 avril a été animée par un animateur professionnel pour coordonner les interventions.

L’action a montré un réel investissement de la part des enfants et de leurs professeurs : travail important réalisé, riche en témoignages, recherches, expériences…

Description de la méthodologie

Action lancée sur l’année scolaire 2012-2013 : adoption du projet expérimental de l’IFFO-RME (le cahier d’information sur les risques majeurs) accompagné par la délégation du Languedoc-Roussillon

Dans le cadre de ce concours : des visites de sites (barrage) et des interventions de quelques professionnels auprès de certaines classes (pompier, ONF/service de restauration des terrains en montagne, technicien du contrat de rivière du Segre) ont eu lieu. 

Recommandations

L’action a été bien médiatisée : presse écrite (L’Indépendant) et radio (France Bleu Roussillon).

Le partenariat des porteurs du projet est riche d’enseignements. La complémentarité a bien fonctionné.

Peu de classes inscrites par rapport au nombre d’établissements dans le département  mais réel investissement de la part des participants.

La nécessité d’un meilleur suivi des travaux, pour le futur, est apparue commune une évidence (points d’étapes, respect des délais…)

Difficulté à évaluer le budget nécessaire sans connaître, au préalable, le nombre de participants.